La testostérone est une hormone stéroïde( qui provient de la transformation chimique du cholestérol :
le cholestérol est tout d’abord transformée soit en progestérone, soit en dehydroépiandrostérone, qui toutes les deux sont transformées en testostérone).
La production journalière de testostérone chez l’homme varie entre 5 et 10 mg, chez la femme elle est d’environ 1 mg.
La testostérone est ensuite libérée dans le sang où sa concentration atteint 500 à 800 mg par ml de plasma sanguin chez l’homme et 35 à 40 mg par ml chez la femme.
Cependant seule une petite partie de cette testostérone a une influence sur le métabolisme humain En revanche, la petite partie de testostérone restée libre agit de diverses façons.
La principale action de la testostérone est la synthèse des protéines. En pénétrant dans les cellules musculaires, organiques ou osseuses, la testostérone déclenche une série de réactions chimiques à l’intérieur de la cellule qui aboutissent à la création de protéines, et donc au grossissement de la cellule.
Au niveau des muscles, cette synthèse protéique donne un gain en masse musculaire, et au niveau des os, une croissance osseuse. Cependant si le taux de testostérone devient trop élevé, il peut se produire une soudure de cartilage capable de stopper la croissance chez l’adolescent. C’est essentiellement pour cette raison que l’utilisation de testostérone ou d’androgènes est contre-indiquée chez l’adolescent.
Après avoir agi, la testostérone est ensuite transformée principalement au niveau du foie, en diverses molécules (androstènedio, androstènedione, etc…) qui seront éliminées dans les urines après être passées par les reins.
La régulation de la sécrétion de testostérone a lieu au niveau du groupement hypothalamus-hypophyse. Ce groupement sécrète des hormones appelées LH et FSH, qui déclenchent la sécrétion de testostérone au niveau des testicules.
Lorsque la testostérone atteint un taux sanguin suffisamment élevé, le groupement hypothalamus-hypophyse cesse de produire les hormones LH et FSH, car il possède des cellules réceptrices sensibles à la testostérone qui l’avertissent que le taux sanguin de testostérone est déjà assez élevé.
La prise de stéroïdes anabolisants provoque la mise en repos des testicules par feed-back. Il s’ensuit donc un arrêt de la production de testostérone par les testicules, généralement au bout de 6 à 8 semaines de cycle.
Lorsqu’on stoppe ensuite la prise de stéroïdes, les testicules ne se remettent pas naturellement à fonctionner, c’est pourquoi les culturistes ont l’habitude de prendre de l’HCG pour relancer la production de testostérone endogène.
De plus, la baisse du taux sanguin de testostérone après le cycle rend le culturiste léthargique : il se sent moins en forme et a tendance à perdre du poids tout en reprenant de la graisse. Afin d’éviter cela, les culturistes prennent soin de diminuer leur ration alimentaire après un cycle de stéroïdes. Le métabolisme n’étant plus aussi élevé que pendant le cycle, le muscle a davantage tendance au » cannibalisme « , c’est-à-dire à utiliser comme carburant ses propres protéines constitutives durant l’effort à la place des glucides. Le culturiste doit donc également diminuer l’intensité de son entraînement afin d’éviter un effet catabolique.
Les effets de la testostérone :
. hyper pilosité au niveau des pectoraux, du dos, du bas ventre
. calvitie.
. épaississement de la peau.
. voix grave due à l’élargissement du larynx (pomme d’Adam) et à
l’épaississement des cordes vocales.
. élargissement des épaules.
. hausse du désir sexuel.
. énergie allant jusqu’à l’agressivité.
La testostérone a de nombreux effets secondaires possibles, dont le risque d’apparition augmente selon les prédispositions, les doses employées et la durée d’utilisation :
. arrêt de la fabrication de spermatozoïdes et stérilité.
. rétention hydrosodée
. baisse des défenses immunitaires
. excès d’oestrogène et gynécomastie, selon les prédispositions de
l’individu.
. troubles cutanés : acné, vergetures
. hypertrophie de la prostate et les cancers à fortes doses.
. hypertension artérielle due à la rétention d’eau
– risque de maladies cardio-vasculaires ou rénales.
Les effets de la testostérone recherchés par les utilisateurs sont surtout une importante prise de force et de masse musculaire.
La testostérone n’existe presque jamais en constituant unique dans les produits du marché. Elle est associée à divers esters dont le rôle est de modifier en intensité et en durée les effets de la testostérone.
LES DIFFERENTES FORMES DE TESTOSTERONE :
La testostérone propionate
La testostérone propionate a une durée d’action très courte : 1 ou 2 jours seulement. La testostérone propionate procure d’importants gains en masse et en force, mais avec l’avantage d’une rétention d’eau minime, ce qui garantit une musculature plus dense et de meilleure qualité.
Du fait de son action rapide, cet ester permet une augmentation sensible de l’énergie à l’entraînement ainsi qu’une meilleure vascularisation (irrigation sanguine) dès les premiers jours du cycle.
Il est courant que les utilisateurs commencent un cycle avec de la testostérone propionate (50 à 100 mg/jour) et poursuivent avec de la testostérone énanthate, qui est un ester à effet plus durable.
La testostérone énanthate
La testostérone énanthate est l’une des formes de testostérone à effet retard les plus utilisées. Sa durée d’activité dans le corps étant de 2 à 3 semaines, il suffit généralement d’une injection de 250 mg par semaine pour conserver un taux élevé de testostérone. Cependant, il faut savoir qu’en pratique la dose moyenne d’utilisation est de 500 mg par semaine.
La testostérone énanthate produit une augmentation en force et en poids très rapide, avec une importante rétention d’eau et de la gynécomastie (que l’on combat à l’aide de Nolvadex et Proviron). Comme avec tous les puissants androgènes, il est nécessaire après l’arrêt du cycle de relancer la production de testostérone endogène en utilisant HCG et/ou Clomid.
Pour obtenir une augmentation de poids et de force spectaculaire, les culturistes utilisent la testostérone énanthate en stack avec de l’Anadrol.
Combiné avec de l’Anavar, cette forme de testostérone procure force et volume musculaire
La testostérone cipionate
Cet ester de testostérone n’est autre que la version américaine de la testostérone énanthate, et n’existe donc pas en Europe. Ses effets et propriétés sont identiques en tous points à ceux de l’énanthate.
La testostérone heptylate
La testostérone heptylate procure des gains rapides et plus importants qu’avec l’énanthate ou le cipionate.
On obtient généralement de très bons résultats même à des doses relativement faibles, telles que 250 à 500 mg par semaine, qui permettent d’éviter une rétention d’eau excessive.
En revanche cette forme de testostérone se dégrade très facilement en oestrogène.
Il faut donc lui adjoindre un antioestrogène afin d’éviter l’apparition d’une gynécomastie
Il s’agit d’un des esters de testostérone les plus puissants.
La testostérone undécanoate
Il s’agit de l’une des seules formes de testostérone existant par voie orale, et qui se surcroît n’est aucunement toxique pour le foie.
Tous les autres esters de testostérone n’existent en effet que sous forme injectable, tandis que la testostérone undécanoate est vendue en capsules de 40 mg.
Le fait d’être en comprimés et de n’avoir aucune toxicité hépatique fait du Pantestone le » must » de la testostérone, d’autant plus qu’il n’est pas pour autant moins efficace que les esters de testostérone injectables.
En effet, le produit est absorbé par le système lymphatique et ne passe donc pas par le foie, ce qui lui permet de conserver toute son efficacité tout en ne causant pas de lésions hépatiques.
Grâce à sa formule chimique, la testostérone undécanoate ne s’aromatise en oestrogène qu’à partir de 200 mg.
Cependant, et c’est là toute l’ironie du Pantestone, si la testostérone undécanoate n’a pas d’effets secondaires notables jusqu’à 200 mg/jour, elle n’a également à ces doses que peu d’efficacité.
Les bodybuilders aiment combiner Pantestone avec de l’oxandrolone afin d’obtenir d’importants gains en masse comme en force.
Avant les compétitions, Pantestone associé à Parabolan et à un régime alimentaire sans sel permet d’acquérir une bonne densité musculaire en minimisant la rétention hydrosodée.
Enfin pour une prise de masse pure, Pantestone est fréquemment combiné avec de l’oxandrolone ou du Déca Durabolin
Sustanon
Le très célèbre Sustanon est un mélange de 4 esters de testostérone dont la composition est la suivante :
– 30 mg de testostérone propionate (durée d’effet : 3-4 jours)
– 60 mg de testostérone phénylpropionate (durée d’effet : 1-3 semaines)
– 60 mg de testostérone isocaproate (durée d’effet : 1-3 semaines)
– 100 mg de testostérone décanoate (durée d’effet : 2-4 semaines)
La diversité des esters qui le composent permet au Sustanon d’agir de plusieurs façons, à la fois à court terme et à long terme, comme le montrent les durées d’effet de chacun des esters cités plus haut.
Cette composition diversifiée permet en outre au Sustanon de procurer une prise de masse musculaire satisfaisante du point de vue qualitatif comme du point de vue quantitatif : les gains sont non seulement importants, en masse comme en force, mais de surcroît la masse acquise est plus dense et de meilleure qualité qu’avec certains esters de testostérone qui créent davantage de rétention d’eau.
Beaucoup de culturistes utilisent le Sustanon 250 en stack avec Déca-Durabolin ou Dianabol pour obtenir de rapides et importants gains en masse musculaire.
Pour obtenir des gains musculaires de meilleure qualité, Sustanon est utilisé avec Primobolan, Parabolan ou Anavar.
Il est souvent nécessaire d’utiliser un anti-oestrogène comme Nolvadex ou Proviron pour éviter la gynécomastie, ainsi que HCG ou Clomid dans les cas où le cycle excède 6 semaines, afin de relancer la production naturelle de testostérone dans les testicules dès l’arrêt du cycle.
Omnadren
Omnadren 250 est un mélange de 4 esters de testostérone,
et dont la composition est la suivante :
– 30 mg de testostérone propionate
– 60 mg de testostérone phénylpropionate
– 60 mg de testostérone isohexanoate
– 100 mg de testostérone hexanoate
Omnadren 250 a une composition identique à celle du Sustanon 250, excepté le fait qu’on y a remplacé la testostérone isocaporate par de la testostérone isohexanoate et la testostérone décanoate par de la testostérone hexanoate. Cela fait d’Omnadren une forme de testostérone plus puissante que Sustanon, aux effets androgènes positifs et négatifs plus prononcés. Omnadren produit un gain rapide et important en force et volume, accompagné d’une rétention d’eau considérable.
Cette dernière donne à la musculature acquise un aspect lisse et un peu flasque. Cela exclut Omnadren 250 des préparations aux compétitions. De plus, contrairement au Sustanon, Omnadren se transforme très facilement en oestrogène et entraîne un risque de gynécomastie encore plus important. Cet effet secondaire peut être combattu en utilisant Nolvadex et Proviron en stack.
De nombreux athlètes combinent Omnadren avec des anabolisants puissants comme le Déca ou Equipoise. Combiné avec de puissants produits par voie orale comme Anadrol ou Dianabol, Omnadren 250 produit un gain en masse et en force spectaculaire
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